Géraldine est artiste depuis l’enfance. C’est beaucoup plus tard qu’elle en prend conscience, s’adonne à la peinture acrylique pour définir l’émotion qu’elle porte en elle. Dans ses œuvres qui se situent entre le figuratif et l’abstrait, elle choisit le pinceau comme outil de création, mais très rapidement le remplace par le couteau. Ce dernier lui permet de créer dans un rythme soutenu des toiles aux couleurs fortes, des formes incertaines. C’est ce mouvement imposant qui va contribuer à extérioriser ses émotions. Mais au fil du temps, sa vie trépidante de femme et de mère l’oblige à faire une pause dans son chemin artistique, ce qu’elle assume sans regret. Quelques années plus tard, la perte douloureuse de son père chamboule son univers. Les nombreuses responsabilités qui en découlent font monter en elle le besoin de créer à nouveau, un besoin qui va se définir comme étant le libérateur de ses souffrances. Les créations se multiplient, fortes et chargées de couleurs vives et d’émotions. Son horizon s’ouvre, ses expressions artistiques s’immortalisent, donnant ainsi naissance à l’artiste qu’elle est aujourd’hui.

 
Dans son atelier aux grandes fenêtres donnant sur la nature, le décor est épuré, laissant place aux toiles qui y trônent en maître. Géraldine peint mais dessine aussi, au gré de son inspiration. De grands artistes tels que Zao Wou-Ki ou Rothko pour ne citer qu’eux, ont été et restent ses modèles, notamment dans la volonté de toujours se surpasser.

                     

Géraldine n’est pas seulement une artiste mais une nomade qui s’imprègne des différents pays dont elle foule le sol et dont on retrouve l’empreinte dans certaines de ses créations. Ces dernières naissent souvent d’un voyage, d’une émotion mais aussi d’une rencontre ou d’un amour. C’est sur des airs de Jazz que ses œuvres prennent formes et ce jusqu’à la touche finale.